La monnaie est définie par Aristote par trois fonctions : unité de compte, réserve de valeur et intermédiaire des échanges.
La monnaie est représentée par l'ensemble des moyens de paiement utilisé sur un territoire donné ; elle est l'instrument de paiement en vigueur en un lieu et à une époque donnée.
- Intermédiaire des échanges et des contrats. La monnaie permet de s'affranchir des limitations du troc en constituant une valeur échangeable contre biens et services dans la mesure où les autres acteurs de l'économie l’acceptent aussi.
- Réserve de valeur et norme de paiement différé. Un agent économique peut, soit utiliser la monnaie qu’il détient, soit reporter son achat en le mettant en réserve grâce à l’épargne au près des banques ou grâce à la thésaurisation.
- Unité de compte.
La monnaie facilite l’emploi salarié, la division du travail et l'établissement des contrats (amendes, taxes, impôts).
La thésaurisation est un terme technique économique décrivant le fait de vouloir garder son argent en dehors du circuit économique.
La monnaie est une unité de valeur qui permet de mesurer la valeur des biens et des services de nature et de qualité très différentes.
- La monnaie fiduciaire. (ou corporelle) La monnaie fiduciaire est la monnaie comprenant les pièces et les billets de banque, c'est un instrument financier dont la valeur nominale est supérieure à la valeur intrinsèque.
- La monnaie scripturale. La monnaie scripturale, littéralement écrite, est constituée des dépôts bancaires sur les comptes courants dans les banques commerciales.
- Monnaie divisionnaire. Pièces métalliques de valeur plus ou moins faible servants à faciliter les petites transactions.
C'est une monnaie dont les supports sont dépourvus de valeur intrinsèque et qui ne peuvent être convertis en or.

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